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Journées d'études et colloques ARCA
23 octobre 2009 Journée d’Etudes ARCA / GENA
« Lolita, A Novel by Vladimir Nabokov, A Film by Stanley Kubrick »
Responsables scientifiques : Marie Bouchet & René Alladaye
10h30-17h30, Amphi 12, Université de Toulouse II-Le Mirail
14h00 Création :
Exploration sonore du texte de Lolita, par Lara Delage-Toriel et Xavier Fassion
27 mars 2010 Conférence consacrée au peintre Antonio Verrio (1636-1707)
Responsable scientifique : Muriel Adrien
Conférencière invitée : Cecile Brett (guide conférencier à Hampton Court, Angleterre)
Conférence organisée en partenariat avec le Musée des Augustins (Convention avec le CAS 2), dans le cadre de l’exposition « Antonio VERRIO : Un italien entre Toulouse et Londres », du 27 mars au 27 juin 2010.
31 mars - 1er avril 2010 Journées d’Etudes GENA / ARCA
« Descendre dans la Rue »
Responsables scientifiques : Nathalie Cochoy, Muriel Adrien & Marie Bouchet
Adam Cohen, Blind Grace, 1989
Université de Toulouse II-le Mirail / Galerie du Château d’Eau à Toulouse
Keynote speaker: Alan Trachtenberg, Yale University
Artiste invité: Adam Cohen, photographe et vidéaste
30-31 mars 2012 Journées d’Etudes ARCA
« Circulations entre les Arts : Interroger l’Intersémioticité »
Responsables scientifiques : Muriel Adrien, Marie Bouchet & Nathalie Vincent-Arnaud
Pierre Subleyras, Fantaisie d'artiste ou Les Attributs des Arts ou Les Cinq Sens
Université de Toulouse II-le Mirail / Musée des Augustins de Toulouse
Création chorégraphique à partir de l’abécédaire de Gilles Deleuze, par Michèle Broda, présentée dans le Salon Rouge du Musée des Augustins de Toulouse
17-19 juin 2013 Colloque International ASF / ARCA
« Circulations in/of Cinema » / « Circulation au/du cinéma »
Responsables scientifiques : M. Bouchet, Z. Baqué, H. Charléry et C. Maury
Marie Bouchet, Going Downtown, 2008
Université de Toulouse II-le Mirail / Cinémathèque de Toulouse
25 avril 2014 Journée d’études ARCA
“Synesthésie et littérature: rencontre des neurosciences et des lettres”
Responsable scientifique : Marie Bouchet
David Hockney, Scénographie pour Die Frau Ohne Schatten, 1992
La synesthésie, du grec « sun aisthèsis »--les « sens ensemble »--désigne les « associations additionnelles arbitraires, idiosyncrasiques et automatiques » (Hupé, 2012) de sensations qu’éprouvent certaines personnes, en associant par exemple une couleur à des sons ou à une lettre ou un chiffre. De nombreuses associations synesthésiques sont possibles, et sont plus ou moins répandues et étudiées par les sciences cognitives. Ce phénomène non pathologique, qui suscita l’intérêt de penseurs et scientifiques en Occident à compter du XVIIIe siècle, est souvent mobilisé dans les études littéraires lorsque plusieurs sens sont associés par les auteurs dans leurs évocations, sans que l’utilisation de ce terme ne soit véritablement interrogée.
Cette demi-journée propose donc une première rencontre de spécialistes de sciences de la cognition, d’histoire, et de littérature autour de la synesthésie. L’objectif de cette demi-journée est avant tout méthodologique. Comment qualifier les procédés dits « synesthésiques » dans les textes littéraires et/ou historiques ? Peut-on élaborer des outils d’analyse qui permettent de distinguer phénomènes proprement synesthésiques et jeux poétiques ? Cette distinction est-elle pertinente pour des auteurs qui sont synesthètes ? En l’absence d’accès à des données fournies par l’imagerie médicale, est-il possible de savoir qu’un auteur est synesthète ? Quelles seraient les clés permettant de le supposer, voire de l’affirmer ? Ces clés peuvent-elles être utilisables pour des auteurs antiques, ou médiévaux ?
En termes de construction des savoirs historiques, la synesthésie est-elle un facteur de brouillage de notre connaissance du « paysage mental » et du système de représentation et de croyances des peuples du passé ? En termes de réception des œuvres littéraires ou artistiques, quel rôle joue la synesthésie pour le lecteur ou le spectateur synesthète et non-synesthète ? Etant donné le caractère éminemment idiosyncratique des associations synesthésiques chez les synesthètes, est-il possible de concevoir des œuvres à leur intention sans que le sens ou les effets de sens prévus par l’auteur ne soient modifiés ? Comment les non-synesthètes se représentent-ils la synesthésie des autres ? Comment les lecteurs ou spectateurs d’œuvres produites par des synesthètes reçoivent-ils ces œuvres ? Autant de questions que cette première rencontre devrait commencer d’explorer.