Emeline Jouve et Lionel Miniato, eds. - Chronique judiciaire et fictionnalisation du procès. Paris: Mare et Martin, 2017

Publié le 8 octobre 2017 Mis à jour le 2 mars 2019
le 8 octobre 2017

Le procès, destiné à trancher les conflits et à rétablir la paix sociale, s’accompagne d’un rituel, le rituel judiciaire, lequel participe d’une symbolique universelle de l’acte de juger, par-delà les différences de systèmes judiciaires existant notamment entre les pays francophones et ceux régis par la common law. Le procès a ses usages, son espace délimité, sa temporalité qui lui est propre, ses acteurs et leurs costumes. C’est à travers son rituel que la justice se met en scène selon des formes qui n’appartiennent qu’à elle.

Parallèlement à ce rituel, la procédure est régie par la loi afin d’aboutir au prononcé du jugement et à la manifestation de la vérité judiciaire.

 

S’ensuivent alors des commentaires et des discours savants visant à éclairer, critiquer, approuver ou désapprouver la décision, et faisant débattre la doctrine. Mais en plus de la communauté des juristes, d’autres acteurs s’intéressent à la justice, de ses grandes affaires criminelles jusqu’aux moindres faits divers. Le jugement engendre des discours,

récits et représentations de formes diverses, qu’il s’agisse de la chronique judiciaire, d’oeuvres littéraires, théâtrales ou cinématographiques, etc. Ce sont ces autres discours, récits et représentations, disant une vérité autre à propos du droit et de la justice, que cet ouvrage se propose de mettre à l’honneur.

 



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